Le monument de la guerre de 1814
Monument 1814
A la sortie nord d’Orthez, sur la route en direction de Dax, un monument rend hommage aux soldats de la bataille d’Orthez. En février 1814, lors de la retraite des troupes de Napoléon chassées d’Espagne, une bataille meurtrière se déroula à Orthez opposant les troupes du Maréchal Soult aux armées alliées que commandait le Marquis de Wellington. Les pertes furent lourdes et cette journée du 27 février 1814 est entrée dans la mémoire de la cité de Fébus. Un siècle plus tard, la Ville d’Orthez faisait élever un monument commémoratif, dont la conception fut confiée aux architectes MM Caresse et Appeceix.
La Stèle Daniel Argote
Stèle Daniel Argote
Sur l’ancienne route de Biron en direction du canton de Lagor, aujourd’hui avenue Henri-Germain Edelsbourg, s’élève une stèle. Constituée d’une pierre brute taillée dans le roc par Fernand Lannes-Lacrouts de Baigts, ce monument fut édifié au lendemain de la guerre par les camarades de Daniel Argote. C’est à cet endroit, le 10 août 1944, que tombait, sous les balles de l’occupant, le chef de l’armée secrète du secteur d’Orthez. Instituteur au village de Sallespisse où il assurait les fonctions de secrétaire de mairie, Daniel Argote, le « citoyen soldat », fut un ardent défenseur des valeurs laïques et républicaines et demeure un exemple de courage et de bravoure pour la jeunesse.
La Stèle Jean Moulin
Stèle Jean Moulin
Sur la place qui porte son nom et à proximité du Monument aux morts, une stèle rend hommage à Jean Moulin (1899-1943) délégué du Général de Gaulle en France occupée et président fondateur du Conseil National de la Résistance. Ce monument est constitué de trois rochers qui symbolisent les trois régions des Pyrénées où la résistance fut très active (Béarn, Bigorre, Pays Basque). La stèle Jean Moulin fut édifiée à l’initiative du Comité du Mémorial d’Orthez en partenariat et avec le soutien de la municipalité de René Ricarrère. Elle fut inaugurée le 27 mai 1998, en présence de Jean-Pierre Masseret, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants.
Le Mémorial de la Résistance et de la Déportation
Mémorial de la résistance et de la déportation
A quelques mètres du monument aux Morts qui fut édifié au lendemain de la première guerre mondiale et où sont inscrits les noms des enfants d’Orthez morts pour la France, s’élève un monument en hommage aux résistants et aux victimes de la barbarie nazie. Cette œuvre d’art fut réalisée par le maître ferronnier Guy PENDANX, meilleur ouvrier de France qui consacra bénévolement 1200 heures à sa réalisation. Il est constitué en tôle de 6 mm d’épaisseur, mesure 14 mètres de hauteur et pèse 2 tonnes. Le personnage agenouillé qui représente un déporté fut réalisé « repoussé au marteau » et mesure 5 m de hauteur. Le Mémorial de la Résistance et de la Déportation fut inauguré le 18 juin 1992 sous la présidence de Jacques ANDRIEU Préfet des Pyrénées-Atlantiques et en présence de deux mille personnes. Ce monument témoigne de la volonté de la municipalité d’Union de la Gauche conduite par René RICARRERE de faire vivre le devoir de mémoire. Les municipalités de Thierry ISSARTEL, de Bernard MOLERES et aujourd'hui de Yves DARRIGRAND se sont engagées à poursuivre cette pérénité du devoir de mémoire en partenariat avec l’association Ensemble pour la Paix et en lien avec l’ONAC et les associations de résistants et de déportés.
Monument aux morts d’Orthez
Caractérisé par son ampleur et son style, le monument aux morts d’Orthez se distingue par son architecture à l’antique.
Mis en scène sur une place, se découpant devant un fond de verdure, ce monument élevé à la gloire des soldats morts au combat pendant la Première Guerre mondiale est architecturé.
Établis sur une terrasse à trois degrés, il se compose d’un muret formant une exèdre, sur lequel sont fixées les plaques portant les noms des soldats. Aux deux extrémités, sont placés des fragments de colonnes cannelées ruinées autour desquels on voit des couronnes mortuaires sculptées.
Au centre de la composition, se dressent deux colonnes doriques sur un fort soubassement portant la mention : « A nos morts de la Grande guerre ». Au-dessus de l’entablement, est figuré un blason couronné portant une fleur de lys.
Une forte solennité empreinte de romantisme se dégage de cet ensemble architectural.
Source : Conseil régional d’Aquitaine.